On en entend beaucoup parler et pour cause, la RSE est centrale en ces temps de transformation environnementale. Mais alors que veut dire RSE ? En France, la RSE est la Responsabilité Sociale (et Sociétale) des entreprises. Ce concept désigne la volonté des entreprises à s’engager en faveur du développement durable. Ces enjeux sociaux et éthiques sont directement intégrés dans la politique de l’entreprise, que ce soit à travers ses activités commerciales que ses relations avec l’ensemble de ses parties prenantes. Habituellement, l’application de la RSE s’appuie sur 3 piliers complémentaires. Quels sont alors les 3 piliers de la RSE ?
Littéralement, RSE veut dire Responsabilité Sociétale des entreprises. Plus largement, la Commission européenne introduit la RSE comme « Un concept qui désigne l’intégration volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes ».
De façon pratique, la démarche RSE cherche à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable. Synonyme de transparence au niveau de la gestion globale de l’entreprise, la RSE et RSO (Responsabilité Sociétale des Organisations) sont encadrées par la norme ISO 26 000 depuis 2010. Cette norme vise à mettre en place une gouvernance responsable pour les entreprises qui souhaitent s’engager en RSE autour de 7 problématiques :
Parfois perçus comme les 7 piliers de la RSE, historiquement cette démarche se base plutôt sur 3 piliers que nous allons étudier en détail.
Intrinsèquement liés, les 3 piliers de la RSE doivent être considérés conjointement afin de porter les efforts de l’entreprise et d’offrir une vision plus globale en faveur du développement durable. Ainsi, la démarche RSE s’appuie principalement sur des efforts liés à :
Le pilier environnemental de la RSE regroupe l’ensemble des actions des entreprises visant à réduire leur impact sur l’environnement. La démarche responsable de l’ensemble des acteurs de l’entreprise vise à préserver l’environnement, mais permet, par la même occasion, de réduire ses risques, mais aussi de réaliser des économies.
Ainsi, cela peut se traduire par des efforts de gestion interne afin de :
La partie sociétale de la démarche RSE se repose avant toute chose sur le respect des droits de l’Homme et de l’ensemble des mesures légales propres au monde du travail ainsi que sur l’équité sociale.
La gestion moderne des entreprises par le prisme de l’aspect social de la RSE se traduit par des principes tels que :
Le pilier économique est décisif au sein de la démarche RSE des entreprises puisque ces structures sont initialement en place pour générer un chiffre d’affaires et être économiquement viables. Les efforts autour de cette démarche vont alors permettre à l’entreprise de créer de la valeur partagée, d’améliorer les conditions de travail et d’offrir une meilleure expérience à toutes les parties prenantes de l’entreprise.
Loin d’être des freins à la croissance, les efforts fournis pour créer une entreprise plus responsable et transparente vont donner l’impulsion à un gain de productivité, des économies de gestion et à la réduction de certains risques.
Par quel type d’actions cela se traduit-il ?
Envie d’approfondir le sujet ? Consultez notre article sur les évolutions de la RSE depuis 40 ans.